Pour preuve, leur collecte nette a augmenté de 14,4 % (1,26 mds €) au 1er semestre 2014 battant ainsi le record des 6 premiers mois de 2012 (1,24mds €). Ce succès fait échos à leurs « atouts majeurs » : la sécurité d’un placement immobilier, un rendement stable autour de 5 %, une mutualisation des risques par la diversité des actifs sous jacents, un accès à une classe immobilière confidentielle (bureaux, entreprises)… le tout pour de faibles montants.
Si la SCPI est un vrai complément de placement à l’immobilier en direct, aux actions, obligations mais aussi aux fonds en euros, elle est aussi considérée comme un placement principalement « retraite ». Autrement dit, la SCPI est « un placement devant rapporter un complément de revenu important et récurrent » à leurs associés.
Pour autant, Hubert Segura estime que les facteurs-clés de son succès doivent s’appuyer sur 4 pôles. En tant que revenu, la SCPI doit d’abord, pouvoir assurer une régularité des rendements et les maintenir dans la durée. Deuxio, la société de gestion doit veiller à la qualité patrimoniale des actifs sous jacents gage d’ »une meilleure résistance aux cycles immobiliers ». Le 3ème critère retient la capitalisation des véhicules, la durée moyenne des baux signée par les locataires et le taux d’occupation financier. Enfin, il ne faut omettre les performances et rendements passés.
Par ailleurs, le spécialiste souligne que les SCPI de rendement remportent plus d’adhésion de la part des CGPI « mais certaines fiscales trouvent aussi leur public… particulièrement cette année ! ». De même, les SCPI au sein de l’assurance-vie connaissent un déploiement important permettant au « produit de se déployer ». Toutefois, de plus en plus d’acteurs s’intéressent aux OPCI. Ces véhicules qui se présentent comme une nouvelle opportunité de placement en complément des SCPI et des fonds en euros représentera d’ailleurs environ 15 % de la collecte immobilière du Comptoir par CPR en 2014 ».
Enfin, parmi les enjeux posés aux SCPI, se pose d’abord le problème du financement des parts dans un contexte d’accès au crédit restreint appuyé par les « conditions rigoureuses de la part des établissements bancaires aptes à les financer ». L’innovation au travers notamment des produits immobiliers ouverts à des investissements internationaux « pour plus de dilution du risque encore » est recherchée tout comme dans un environnement fiscal instable, le démembrement temporaire de parts de SCPI afin d’optimiser l’impôt sur le revenu et l’ISF.
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